• Ce que cherche Lucy Lang à l’aube de ses trente ans ? Un homme sympa et honnête. Un homme qui s’occuperait du jardin, des barbecues, et qui jouerait au foot avec les enfants. Et surtout, surtout, un homme qui ne déclencherait en elle aucun émoi amoureux, aucune grande passion. Car Lucy refuse l’idée de souffrir de nouveau, comme elle a souffert cinq ans plus tôt en perdant son mari. Alors, même si le passé se rappelle encore à elle, aujourd’hui, elle le sent : elle a atteint les limites d’une vie exclusivement consacrée à son chat, Fat Mikey, le plus intelligent et le plus capricieux des félins, et à son travail qu’elle adore, dans la petite pâtisserie familiale de Rhode Island. Oui, il est temps, après cinq ans, de tourner la page, et de se lancer dans une nouvelle vie. Première étape : prévenir Ethan Mirabelli, son amant sexy mais inépousable, qu’il est temps de revenir à une relation strictement amicale. Deuxième étape : se lancer dans la quête de son futur mari, celui qui sera tout pour elle. Tout, sauf le grand amour.

     

    Tout sauf le grand amour - Kristan Higgins

     

     

     Tout sauf le grand amour - Kristan Higgins

    "Tout sauf le grand amour" est un roman d'amour contemporain assez classique. Il est clair que l'objet principal du récit est les déboires amoureux de l'héroïne, et rien d'autre. Personnellement, c'est ce que j'ai tendance à reprocher aux auteurs d'histoires contemporaines... Le récit est concentré sur l'histoire et les malheurs du personnage principal. Ce qui fait qu'on a bien trop souvent l'impression de se retrouver face à des personnages défaitistes et mous.

     

    C'est ma première lecture de l'auteur. Au niveau du style, je ne vois rien à dire. Le style est assez sympa, fluide, pas trop descriptif... Bref, une plume somme toute agréable et le roman se lit assez vite. Pour les amateurs du genre, cela doit être une petite perle. Cependant, moi, je n'ai pas vraiment accroché à l'intrigue de l'histoire.

    On suit dans ce roman la vie de Lucy, jeune veuve depuis quelques années, qui n'arrive pas à se remettre de la perte de son pauvre mari. Depuis ce moment, elle est une épave et a du mal à faire face aux aléas de la vie. D'autant plus que dans sa famille il y a la rumeur d'une malédiction qui concerne toutes les femmes mariées. Toutefois, elle en arrive à un point où elle décide de reprendre sa vie en main et de rencontrer quelqu'un. Cependant, elle ne voit pas que le bonheur est juste devant ses yeux.

     

    Ce qui m'a dérangé avec ce récit, c'est - comme je vous l'ai dit - l'attitude de Lucy qui se pose automatiquement en victime et qui vit exclusivement avec son passé. Je sais que c'est dur de dépasser une telle épreuve, mais à partir du moment où elle décide de passer à autre chose il faudrait vraiment le faire. Cela m'a un peu énervé de la voir se plaindre tout le temps et pleurnicher sans cesse sur son sort (alors que des gens autour d'elles font beaucoup pour l'aider). Je me doute que l'auteur a voulu nous raconter une histoire au plus proche de la réalité, mais le souci c'est que certaines choses de la réalité ne peuvent s'adapter dans un roman. Je pense que tous les lecteurs ont bien compris que c'était dur que perdre l'homme de sa vie, que c'est un véritable drame et que décider de passer à autre chose est un grand chamboulement dans une vie. Alors il n'est pas nécessaire d'insister sur cet aspect sans arrêt.

    C'est donc un très - voir trop – long récit pour moi.

    Malgré les plaintes et faiblesses de l'héroïne, j'ai été tout de même hallucinée par l'attitude des gens de sa famille. Ceux-ci, quand elle leur apprend sa résolution, ne l'aident pas du tout et l'enfoncent même. Ce n'est pas de la méchanceté, mais c'est plus triste. Je pense que sa famille a peur qu'elle souffre encore alors ils -ou elles en l’occurrence puisqu'il n'y a que des femmes – lui recommandent de rester comme elle est pour éviter de souffrir encore. Et ce genre d'attitude l'enfonce dans cette tourmente et cette conviction d'être en partie responsable de la mort de son époux.

     

    Ce que je pourrais reprocher également au roman c'est son aspect trop prévisible, ce qui est souvent le cas pour le genre littéraire.

    Un dernier reproche, mais uniquement parce que j'ai décidé cette année de faire attention à mon alimentation : c'est la composante nourriture du roman. CE ROMAN PARLE TOUT LE TEMPS DE NOURRITURE!!!! En même temps, c'est une boulangère qui a fait de brillantes études de cuisine, d'office que la nourriture et la pâtisserie doivent avoir une place principale dans sa vie, mais quand même... Ça donne faim. En plus, ça a l'air trop bon ce qu'elle fait.

    J'ai donc eu pendant tout le récit mon ventre qui gargouillait allégrement. Bref, ce n'est pas vraiment un reproche, mais soyez avertis... si vous êtes bons mangeurs, vous allez en baver (littéralement ).

     

    En conclusion, une petite déception, car je n'aime définitivement pas le genre littéraire et ce type d'héroïne torturée et en pleine dépression. Cela dit, la plume est agréable et le roman se lit vite donc ce n'est pas une si mauvaise lecture. Toutefois, je ne pense pas que je me précipiterai sur les autres productions de l'auteur. Ce n'est tout de même pas exclu que je tente l'expérience encore une fois.

     

     

     

     

    Tout sauf le grand amour

    Kristan Higgins

    Edition Harlequin (Mosaïc)

    443 pages. 


    1 commentaire
  • [Chronique] Le duc mis à nu, tome I - Sally Mackenzie

    La chance ne sourit décidément pas à Miss Sarah Hamilton, fraîchement débarquée de Philadelphie. Son père lui a fait promettre sur son lit de mort de se rendre en Angleterre chez son oncle, le comte de Westbrooke, mais des marins maladroits ont fait tomber sa malle dans le port de Liverpool. Démunie et un peu perdue, Sarah se voit réserver un accueil pour le moins étrange dans l’auberge où elle compte passer la nuit. À son réveil : stupeur ! Un homme nu partage son lit ! La voici compromise, et mêlée aux dangereuses affaires de famille du très séduisant duc d’Alvord…

     

     

    [Chronique] Le duc mis à nu, tome I - Sally Mackenzie

     

     [Chronique] Le duc mis à nu, tome I - Sally Mackenzie

    Cela fait un petit moment que j'entends parler de cette saga sur la blogosphère. Beaucoup semblent dire que c'est une série très intéressante. J'ai donc écouté les nombreux avis positifs et je me suis lancée.

     

    Sara, jeune Américaine, souhaite exaucer les derniers souhaits de son défunt père. Elle se rend en Angleterre pour y retrouver sa famille, un oncle qu'elle n'a jamais vu et dont elle appréhende la rencontre. Elle se met donc en route avec les derniers sous qui lui reste pour arriver à destination. Pourtant, elle ne se doute pas que les ennuis commenceront lors de son escale de sa diligence au Lutin vert, une taverne un brin malfamée dans laquelle elle va faire des rencontres intéressantes et expériences hors-norme ...

     

    J'ai adoré ! Je suis totalement séduite. Ce n'est pas un coup de coeur, mais on n’y est pas loin. À chaque page tournée, j'avais le sourire aux lèvres et la rencontre entre James et Sara est vraiment très amusante. J'arrivais totalement à m'immerger dans toutes ces situations cocasses et à m'imaginer les expressions des personnages .... Vraiment de la vraie caricature.

    J'ai surtout adoré les expressions de Robbie quand il se rend compte de sa bourde, j'ai même éclaté de rire. Pourtant, c'est dommage qu'un personnage qui semble important devienne dans le reste du récit un personnage secondaire, apparaissant plutôt comme l'ami du duc qu'un personnage ayant véritablement sa place dans le récit.

     

    On peut dire crûment que Sara est une mijole. Elle est aussi un peu lente à la détente, mais il ne faut pas lui en vouloir, elle n'a pas eu une vie très normale. Sans mère, elle a été élevée par un père oublieux de sa famille et focalisée sur ses pensées et convictions politiques. James reste un héros typique des romans d'amour, je trouve ses réactions parfois un peu faciles.

    Sa situation est quand même spéciale. J'ai un peu du mal à y croire ATTENTION SPOILER !! (je parle bien évidemment du fait qu'il soit toujours puceau à 28 ... Il n'a pas l'air d'avoir les réactions d'un homme qui n'a jamais connu de femme).

     

    J'adore aussi les attitudes des gens de la haute société. Ces sourires faux, ces attitudes guindées et tous ces ragots, ce sentiment de supériorité ont été décrits avec beaucoup d'humour par Sally Mackensie. La pauvre Sara qui vient des Amériques et qui a vécu avec les sauvages à la peau rouge (c'est normal qu'elle soit si dévergondée. Quand on vit avec des bêtes, on finit par en devenir une). Personnellement, ce genre de comportement vis-à-vis de Sara ne m'étonne pas. Les gens peuvent être vraiment cons parfois.

     

    L'histoire en somme reste assez classique pour une histoire d'amour, mais ce qui est génial c'est le traitement tout à fait exceptionnel qu'en a fait Sally MacKenzie. C'est même mieux fait que ["sans orgueil ni préjugé"] par Cassandra O'Donnel. Toutefois, l'ouvrage de MacKenzie est plus conséquent. Il y a clairement plus de texte. Elle a donc plus eu l'occasion de s'étendre sur la personnalité de ses personnages.

     

    Bref, une véritable découverte ! J'ai vraiment hâte de découvrir la suite. Je suis même impatiente, je place cette série dans la liste des sagas à suivre de toute urgence. Pour ceux qui aiment l'humour, les situations cocasses dans une histoire d'amour, ce livre est fait pour vous. Foncez, c'est trop bien !

     

     La saga : 

    [Tome I : Le duc mis à nu]

    Tome II : Le marquis mis à nu

    Tome III : Le comte mis à nu

    Tome IV : Le gentleman mis à nu

    Tome V: la baron mis à nu

    Tome VI : le vicomte mis à nu

    Tome VII : Le roi mis à nu

     

     

     

     

    Noblesse Oblige

    Tome 1 - Le duc mis à nu

    Sally mackenzie

    Milady (Pemberley)

    338 pg. 


    votre commentaire
  • [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'DonnelLe mariage ? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Elle préfère son indépendance et les sciences, passion qu’elle dissimule derrière une prétendue maladie, loin des regards courroucés de la bonne société. Lorsqu’elle apprend que le manuscrit de sa sœur a été refusé par un éditeur méprisant l’intellect féminin, Morgana décide d’aller confronter ce personnage cynique et détestable. Si ce dernier pense pouvoir confondre la demoiselle à coups de reparties cinglantes et de sourires enjôleurs, il ne sait pas encore à qui il a affaire…

     

     

     

     

    J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Livra’Deux pour Pal’Addict. Il s’agit de constituer un binôme, chacune des personnes devant choisir trois livres dans la pal de l’autre afin de lui en faire lire un. Je trouvais le concept assez sympa, ça permettait de rencontrer des gens et de peut-être faire sortir des livres de la pal qui y restent depuis trop longtemps. Ma partenaire [Aeyrine] m’a choisi trois ouvrages très tentants. Je vous renvoie au [billet] que j’ai écrit pour connaître les trois livres qu’elle m’a choisis ainsi que ceux que je lui ai choisis. Finalement, je me suis laissée tenter par une romance sans prise de tête : « Sans orgueil, ni préjugé » de Cassandra O’Donnell.

     

    L’histoire est assez classique pour une romance.

    Morgana est une jeune femme plutôt indépendante. Très tôt, à la mort de ses parents, elle a dû assurer l’éducation de ses plus jeunes sœurs. Ouverte d’esprit, elle est très en avance sur son temps surtout en ce qui concerne la condition des femmes et les mariages arrangés. Il n’est pas question d’un mariage pour elle, elle refuse de se soumettre tout le restant de sa vie à un homme. Pourtant, quand elle accompagne sa sœur, Rosalie, faire ses débuts à Londres, elle se retrouve face au comte Greenwald, un irritable irlandais, très viril, sûr de lui et irrésistiblement tentant.

     

    Ma plus grande crainte a été de retrouver le personnage de Rebecca Kean dans celui de Morgana. En effet, Cassandra O’Donnell est surtout connue pour sa saga bit-lit (que j’adore d’ailleurs) ou l’héroïne possède également un caractère fort et une répartie sans faille. Pourtant, même si Morgana a le caractère mordant de Rebecca, cela ne m’a pas tellement dérangée. On se rend bien compte qu’on est dans une autre époque, un autre contexte, des autres impératifs.

    On est face à une femme qui veut se libérer des normes absurdes qui régissent sa vie de femme au point qu’elle est obligée de mentir pour préserver sa liberté. Pourtant, elle est consciente que toutes les femmes n’aspirent pas à cette liberté. C’est la raison pour laquelle elle accompagne Rosalie faire ses débuts, car elle se doute que ses sœurs ne sont pas comme elles.

    C’était une lecture très agréable, très rafraîchissante et divertissante. La répartie des personnages est vraiment sympathique, le contexte est relativement bien décrit sans en faire un roman historique.

    Cassandra O’Donnell exploite assez bien les codes de la romance (à l’instar du genre bit-lit). Cela reste toutefois une romance digne du genre : c’est cucul, les personnages sont relativement clichés, et certaines situations sont un peu incohérentes. Cela dit, Cassandra a le don de décrire les choses avec aisance et une fluidité qui m’épate.

    Comme dans toutes les romances, les événements s’enchaînent très rapidement et l'on passe très vite d’un rejet total à l’amour fou. Mais c’est cela qui est marrant dans ce genre de livre. La romance, ce n’est pas fait pour être un long pavé. Cela doit se passer vite et nous prendre aux tripes.

    Cependant, l'histoire ne m’a pas vraiment remuée. Le couple est relativement atypique, entre rejet et obstination. Ce que j’ai préféré dans ce roman c’est l’humour, les dialogues pour le moins épicés. Ce qui peut également pousser à la curiosité c'est la rapidité du récit à se mettre en place.En effet, on rentre assez rapidement dans le contexte et les actions s'enchaînent plutôt bien sans introspection profonde de l'héroïne. Encore une fois, c'est une caractéristique particulière du roman d'amour, mais je m'y attendais vu le nombre restreint de pages.

    Le livre se lit donc très vite, d'autant plus que les pages sont assez épaisses. C'est parfait pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec des histoires d'amour compliquées et longounettes.

     

    Je conclurai en disant que je suis absolument fan de la plume de l'auteur. Elle s'en sort très bien dans tous les genres auxquels elle s'est essayée. C'est assez rare et risqué d'écrire pour différents genres littéraires. Je conseille ce livre à ceux qui aiment les romances historiques, les personnages hauts en couleur et pour les fans de Rebecca Kean, qui seraient curieux de découvrir comment Cassandra O'Donnell se débrouille avec un autre genre. Je dirais donc à tous ces gens : n'hésitez pas ! C'est vraiment une lecture sympa, sans prise de tête, parfaite pour commencer l'été dans la détente.

     

     

     Lecture dans le cadre du challenge : 

     

     

    Des liens pour savoir et partager

    [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'Donnel

    [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'Donnel

    [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'Donnel

     

     

     

     

    Les soeurs Charbrey

    Tome 1 - Sans Orgueil, ni préjugé

    Cassandra O'Donnell

    J'ai lu

    253 pages.


    2 commentaires
  •  

    [Chronique] La Maîtresse du Libertin - Christine Merrill

     

    La Maîtresse du Libertin

    Christine Merrill 

     

     

     

     

     

    Lire la suite...


    votre commentaire
  • Le Higlander tome 1 - Julianne MacLean

    Le highlander 

    Tome 1 - Captive du highlander

    Julianne MacLean

     

     

     

     

     

    Lire la suite...


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique