La Maîtresse du Libertin

Christine Merrill 

Londres, Régence. Le père d’Esme, un homme cruel et violent, a prévu de la marier à un vieil aristocrate dans le seul but de servir ses intérêts. C’est oublier le caractère impétueux de sa fille qui, lorsqu’elle devine ses intentions, décide d’échapper à l’union qu’il veut lui imposer. Comment ? En ruinant sa réputation, en provoquant un scandale, par tous les moyens… Et très vite, une solution apparaît clairement dans l’esprit d’Esme — ou plutôt un visage : celui du capitaine John Radwell, son séduisant voisin, un incorrigible débauché dont on ne compte plus les conquêtes. Aussitôt, Esme fuit la demeure familiale et s’introduit chez le célèbre capitaine, convaincue qu’un libertin tel que lui ne pourra pas résister…

 ~Mon avis~

Après ma déception du second tome de la trilogie du dernier souffle (j'vous emmerde vraiment avec ce livre non ? ), j’avais besoin d'une lecture plus légère. J'ai donc choisi de me lancer dans une petite romance sans prétention.

Je ne sais si c'est parce que j'avais été super déçue par le précédent livre, mais j'ai vraiment adoré la maîtresse du Libertin. C'est frais, ça se lit vite et c'est plein d'amour. ^^

Alors, je suis toujours assez méfiante avec les romances. J'ai toujours l'impression que c'est le genre littéraire qui souffre le plus des stéréotypes. J'avais un peu peur de tomber lourdement dans un schéma récurrent de la littérature romantique.

Mais finalement, je n'ai pas eu l'impression de lire une énième fois la même histoire. Bien sûr, il y a eu beaucoup de choses qui ne m'ont pas surprise, mais la situation et les protagonistes m'ont fait passer un agréable moment de lecture. La preuve je l'ai lu en même pas deux jours.

L'histoire est assez banale pour le genre.

L'héroïne, Esme, va être mariée de force par son père à un vieillard pervers. Refusant l'idée de perdre sa virginité avec un vieillard, elle décide de se donner au libertin de la pire espèce, le fameux John Radwell. Malheureusement cela ne se passe pas comme elle l'avait prévu. Au lieu de succomber à la passion, le libertin décide de confier la jeune fille à son frère, un gentilhomme respectable qui avec sa femme va décider de trouver un mari convenable pour la jeune fille.

Évidemment on sait d’office que la jeune fille finira par assagir le libertin et qu'il y aura une happy end. Je pense que Christine Merril était assez conscience qu'il n'y avait pas de surprise à avoir. Et c'est cela que j'ai aimé, on n’a pas été abreuvé de suspenses inutiles.

Les personnages sont parfois assez comiques. On s'y attache beaucoup. La jeune fille ne se laisse pas faire, elle veut à tout prix convaincre John de l'aimer, et elle n'en démord pas. J'ai bien aimé cette héroïne. Innocente, mais pas effarouchée pour un sou. Elle n'a de cesse de se mettre dans des situations embarrassantes pour attiser le désir du jeune homme et rien que de s'imaginer ce qui doit se passer dans l'esprit de cet ancien fauteur de trouble c'est m'a beaucoup fait rire.

Après, l'histoire est sans surprise, les personnages ne sont pas innovants. Au final, je pense qu'il faut aborder cette lecture en essayant de ne pas se faire d'illusion, alors la bonne surprise est d'autant plus intéressante.

Bref, cette lecture m'a remis du plomb dans l'aile. J’ai adoré, j'ai passé un agréable moment de détente. Je le conseille à tous ceux ou celles qui aiment les romances. 

Note : 08/10

La maîtresse du libertin 

Christine Merrill

Harlequin (Les Historiques)

311 pages.