• Réseau(x), tome I - Vincent Villeminot

     

     

     

     

    Sur les réseaux, tout le monde pense connaître tout le monde. Tout le monde aime, surveille, espionne tout le monde. Mais désormais, une guerre est déclenchée, sur le web et dans le monde réel. Et Sixie, 15 ans, est l'enjeu, le butin, le gibier de tous les combattants...

     

     

     

    Réseau(x), tome I - Vincent Villeminot

     

     

    Réseau(x), tome I - Vincent Villeminot 

    J’ai reçu cet ouvrage fin août début septembre, car j’ai eu la chance d’être présélectionnée par les éditions Nathan. Je tiens donc à remercier en priorité les éditions Nathan pour cette chance qu’ils m’ont donnée. Cependant, je ne pense pas que j’aurais choisi ce livre sans la participation au partenariat. Je n’étais pas spécialement attirée par l’ouvrage, et les thèmes sous-jacents dans le quatrième de couverture ne m’emballaient pas plus que ça. Pourtant, je suis tout de même contente d'avoir pu découvrir l’auteur, d'avoir pu m’aventurer dans une lecture inconnue.

     

    L’histoire est assez complexe. Elle prend place dans un futur proche (rien n’est précisé) où internet et les réseaux sociaux ont plus que leur place dans la vie quotidienne des gens. Un nouveau réseau social a pris l’ascendance sur les autres et est divisé en deux parties : une partie diurne et une nocturne. Ce deuxième visage du réseau est particulier, car les gens peuvent, anonymement, parler de leurs rêves et de leurs secrets en toute liberté.

    Dans cette page diurne, il n’y a aucun tabou, tout peut être révélé.

    Ce réseau social DKB/MDP (DreamKatcherBook/MyDarksPlaces) semble être le point d’ancrage de toute l’histoire. C’est le point central qui permet de comprendre le récit et de lier les histoires. Car au début, j'ai trouvé que le roman partait dans tous les sens. J’ai eu un peu de mal à comprendre le contexte. En effet, l’auteur nous plonge directement dans ce monde inconnu, sans préambule. Difficile ainsi de s’y retrouver. Selon moi, c’est un pari risqué, car le lecteur pourrait vite se décourager, et avoir un jugement forcément négatif et incomplet du roman. Je vous rassure, je suis allée au bout de ma lecture, mais j'ai tout de même éprouvé des difficultés. Je me suis, pourtant, accrochée et j’ai mieux aimé la suite.

     

    Au début, on a du mal à comprendre le rôle de chacun. Dans le quatrième de couverture, on nous parle d’une héroïne principale Sixie, 15 ans, vivant en Belgique, mais on en parle finalement très peu au début du récit. Je n’arrêtais pas de me demander quel était son rôle dans cette histoire. Cela devient plus clair par après, mais entre-temps j’ai trouvé le temps un peu long.

    Donc au début, on nous présente beaucoup de personnages, trop peut-être. Sixie est le personnage principal. C’est une adolescente un peu perdue. Elle a un don, ou plutôt une sorte de malédiction qui pèse sur elle. Elle est hantée par des récits sanglants… Certains de ses rêves, dans lesquels des personnes meurent, se réalisent dans la vie réelle. Personne ne sait expliquer cela, alors on attribue ces faits au hasard. Mais Sixie est persuadée que ses rêves provoquent des choses horribles, elle est fragile et se défoule en partageant ses rêves sur MDP.

     

    La mise en page est assez spéciale. Le roman est divisé en chapitres qui sont eux-mêmes divisés en espèce de paragraphes séparés par des titres. J’avoue que je ne suis pas particulièrement fan. Je trouve que cela alourdit la lecture et contribue à ce sentiment de ne plus comprendre le récit, car on passe d’un personnage à l’autre au fil de ces sous-chapitres.

     

    Globalement, le récit est assez sombre. J’ai eu le sentiment que l’auteur nous montre à voir des communautés de personnes dont le destin est incertain, sombre. Par exemple, les étudiants n’ont pas vraiment d’avenir, car les études sont trop chères et les grèves se multiplient, les policiers sont souvent des espèces de vieux ripoux. Par-dessus tout ça, il y a MDP dont les frontières sont impossibles à entrevoir… On a également cette impression que la vie en réseau devient le substitut d’une vie et que les gens s’échappent dans ce monde virtuel pour oublier les soucis de la vie quotidienne. Ça fait un peu peur, ça tire la sonnette d’alarme, car dans notre société actuelle c’est un peu le cas.

    J’aurai pourtant aimé que le récit soit moins sérieux. En sortant de cette lecture, j’ai eu l’impression d’être fatiguée par toute cette vie décrite dans le roman. Par moment, j’aurai aimé des notes de tendresses, d’humour, etc.

     

    Finalement, j’ai tout de même aimé le récit, ce n’est pas un mauvais roman. Le style est agréable. On ressent tout le travail de Vincent Villeminot au fil des pages. Mais un traitement un petit moins sérieux aurait été vraiment chouette. Je pense que je pourrais aimer la plume de Vincent Villeminot même si je n’ai pas spécialement accroché à « Réseau(x) ». En conclusion, chouette découverte, mais clairement pas un coup de cœur. Cela dit, je pense que le récit pourrait en intéresser d’autres. Je ne connais pas d’autres romans dans le style.

     

     

     

     

    Réseau(x)

    Tome 1

    Vincent Villeminot 

    Edition Nathan (Lire en Live)

    417pages. 

     


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