• [Chronique] reviens-moi - Rachel Ward Que se passerait-il, si vous aviez commis un acte terrible, mais dont vous ne parviendriez pas à vous souvenir ? Sur la rive d’un lac gelé, Carl s’éveille alors que des pompiers emportent le corps sans vie de son frère et mettent en lieu sûr une jeune fille tremblante et glacée. Que s’est-il passé dans l’eau ? Il l’ignore. Sa seule certitude est que cette adolescente est liée à la mort de son frère, et qu’il doit absolument la rencontrer pour faire la lumière sur cette tragédie. Elle est son seul espoir de retrouver la mémoire. Ensemble, ces adolescents devront percer le sombre secret qui les unit et les causes de ce drame. Mais n’est-il pas dangereux de vouloir la vérité à tout prix ? Quand les souvenirs refont surface, il est trop tard pour les enfouir à jamais. Il croyait pouvoir oublier l’horreur, elle va se rappeler à lui ...

     

     

     

     

    [Chronique] reviens-moi - Rachel Ward

     

     

    J’ai lu ce livre dans le cadre du partenariat avec l’édition Michel Lafon et l’équipe de Livraddict. Encore une fois merci pour cette confiance. Je commence vraiment à apprécier ces partenariats qui, non seulement me permettent de découvrir des ouvrages vers lesquels je ne me serais jamais tournée, mais aussi me force d’une certaine manière à travailler mes chroniques.

     

    J’ai postulé pour ce livre, un peu sans réfléchir. Je n’avais pas spécialement une envie ardente de lire ce livre, je ne connaissais pas Rachel Ward et je ne savais pas à quoi m’attendre concernant ce livre. On peut dire que cela a été une expérience assez sympathique et une chouette découverte. Je ferai cela un peu plus souvent.

     

    C’est l’histoire de Carl, un jeune de 15 ans, survivant d’une inondation. Il est confus, il ne se rappelle plus de rien, de ce qui s’est passé avant le drame, ni même de qui il est. Il y a juste ce corps vide qu’on enferme dans un sac et qui lui ressemble. Il le sent, cette personne morte était proche de lui, un frère, un cousin, un ami. Plutôt un frère dont il ne se rappelle plus. Il y a sa mère qui est dépassée et qui boit pour oublier, pour survivre et encore oublier. Et enfin, il y a cette fille donc il ne connaît plus le nom. Une attirance mystérieuse, déroutante qu’il ne sait toujours pas connecter à la réalité. Cette fille qui hurle quand elle le voit, cette fille qui doit savoir qui il est et comment son frère est mort. Très vite, un ombre le suit, une ombre le tourmente et le met face à une réalité et un passé pour lesquels il n’est pas prêt.

     

    Je dois dire que je suis assez incertaine quant à cette lecture. J’ai beaucoup aimé, mais je ressens un malaise, un stress quand je pense à cette lecture. L’ambiance est plutôt glauque. Cette incertitude, ce malaise, cette peur, cette impression de devenir fou que ressent Carl, on la ressent aussi. On est dérouté, on ne sait pas quoi penser, on n’en sait pas plus que Carl et c’est assez frustrant et stressant en même temps. On se demande s’il devient vraiment fou comme il le pense. Si cette voix et cette ombre ne sont pas le fruit d’un chagrin ou de ses souvenirs qui refont surface au fur et à mesure. D’ailleurs, où est la réalité de l’imagination ? Qui ne nous dit pas que tout ceci n’est pas que la part des délires d’une personne qui a subi un trop grand traumatisme ? Nous-mêmes, lecteurs, nous n’arrivons pas à nous prononcer, car, dès que l’on a la moindre certitude, on se retrouve face à une révélation qui nous fait douter de nos certitudes.

     

    Cela doit être très dur de ne plus se rappeler. De se retrouver un étranger dans sa vie. Je crois que personnellement je paniquerai. J’ai beaucoup aimé la maîtrise de l’auteur à nous faire douter avec Carl. Je pense que j’aime beaucoup la plume de Rachel Ward. Je trouve que pour un roman Young Adult, il est étonnamment mature et bien pensé.

     

    La relation entre Carl et sa mère paraît difficile au début. On pense tout de suite à la mère indigne qui s’en fout de ses gosses, qui ne s’en occupe pas, et qui passe ses journées à picoler. Finalement, on se rend compte que cette attitude est un réel mal-être, une faiblesse, une peur. On se rend compte que cette femme est brisée, qu’elle aime ses enfants, mais qu’elle ne sait pas comment gérer. Elle se laisse facilement dépasser par les événements. J’ai l’impression que ce qui se passe après l’accident de Carl et la mort de Rob lui fait du bien. On sent un changement. Bien sûr, cela ne changera pas du jour au lendemain. Se sevrer de l’alcool est extrêmement difficile et les rechutes sont souvent nombreuses, mais on la sent un peu plus forte.

     

    Quant à Neisha, la jeune fille, la relation avec Carl est frustrante. Il l’aime, mais c’est la copine de son frère mort. Au début, il ne sait rien, mais petit à petit les souvenirs reviennent et affluent. Il ne sait pas ce qui est vrai, ce qu’il croit comprendre. Au cours du récit, il apprend des choses non seulement par ses souvenirs, mais par les paroles de Neisha et la voix qui l’obsède, le menace. Il idéalise Neisha, elle est l’objet de tous ses désirs, mais des frontières sont immuables et cela rend difficile leur rapport.

     

    Au final, cette lecture m’a un peu malmenée, mais j’ai beaucoup apprécié la plume de Rachel Ward, la maturité des personnages et l’aspect fantastique indémêlable de la réalité. Je pense que je retenterai l’expérience Rachel Ward.

     

     

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    Reviens-moi 

    Rachel Ward

    Michel Lafon jeunesse

    300 pages

     


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  • [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'DonnelLe mariage ? Morgana Charbrey ne veut pas en entendre parler ! Elle préfère son indépendance et les sciences, passion qu’elle dissimule derrière une prétendue maladie, loin des regards courroucés de la bonne société. Lorsqu’elle apprend que le manuscrit de sa sœur a été refusé par un éditeur méprisant l’intellect féminin, Morgana décide d’aller confronter ce personnage cynique et détestable. Si ce dernier pense pouvoir confondre la demoiselle à coups de reparties cinglantes et de sourires enjôleurs, il ne sait pas encore à qui il a affaire…

     

     

     

     

    J’ai lu ce livre dans le cadre du challenge Livra’Deux pour Pal’Addict. Il s’agit de constituer un binôme, chacune des personnes devant choisir trois livres dans la pal de l’autre afin de lui en faire lire un. Je trouvais le concept assez sympa, ça permettait de rencontrer des gens et de peut-être faire sortir des livres de la pal qui y restent depuis trop longtemps. Ma partenaire [Aeyrine] m’a choisi trois ouvrages très tentants. Je vous renvoie au [billet] que j’ai écrit pour connaître les trois livres qu’elle m’a choisis ainsi que ceux que je lui ai choisis. Finalement, je me suis laissée tenter par une romance sans prise de tête : « Sans orgueil, ni préjugé » de Cassandra O’Donnell.

     

    L’histoire est assez classique pour une romance.

    Morgana est une jeune femme plutôt indépendante. Très tôt, à la mort de ses parents, elle a dû assurer l’éducation de ses plus jeunes sœurs. Ouverte d’esprit, elle est très en avance sur son temps surtout en ce qui concerne la condition des femmes et les mariages arrangés. Il n’est pas question d’un mariage pour elle, elle refuse de se soumettre tout le restant de sa vie à un homme. Pourtant, quand elle accompagne sa sœur, Rosalie, faire ses débuts à Londres, elle se retrouve face au comte Greenwald, un irritable irlandais, très viril, sûr de lui et irrésistiblement tentant.

     

    Ma plus grande crainte a été de retrouver le personnage de Rebecca Kean dans celui de Morgana. En effet, Cassandra O’Donnell est surtout connue pour sa saga bit-lit (que j’adore d’ailleurs) ou l’héroïne possède également un caractère fort et une répartie sans faille. Pourtant, même si Morgana a le caractère mordant de Rebecca, cela ne m’a pas tellement dérangée. On se rend bien compte qu’on est dans une autre époque, un autre contexte, des autres impératifs.

    On est face à une femme qui veut se libérer des normes absurdes qui régissent sa vie de femme au point qu’elle est obligée de mentir pour préserver sa liberté. Pourtant, elle est consciente que toutes les femmes n’aspirent pas à cette liberté. C’est la raison pour laquelle elle accompagne Rosalie faire ses débuts, car elle se doute que ses sœurs ne sont pas comme elles.

    C’était une lecture très agréable, très rafraîchissante et divertissante. La répartie des personnages est vraiment sympathique, le contexte est relativement bien décrit sans en faire un roman historique.

    Cassandra O’Donnell exploite assez bien les codes de la romance (à l’instar du genre bit-lit). Cela reste toutefois une romance digne du genre : c’est cucul, les personnages sont relativement clichés, et certaines situations sont un peu incohérentes. Cela dit, Cassandra a le don de décrire les choses avec aisance et une fluidité qui m’épate.

    Comme dans toutes les romances, les événements s’enchaînent très rapidement et l'on passe très vite d’un rejet total à l’amour fou. Mais c’est cela qui est marrant dans ce genre de livre. La romance, ce n’est pas fait pour être un long pavé. Cela doit se passer vite et nous prendre aux tripes.

    Cependant, l'histoire ne m’a pas vraiment remuée. Le couple est relativement atypique, entre rejet et obstination. Ce que j’ai préféré dans ce roman c’est l’humour, les dialogues pour le moins épicés. Ce qui peut également pousser à la curiosité c'est la rapidité du récit à se mettre en place.En effet, on rentre assez rapidement dans le contexte et les actions s'enchaînent plutôt bien sans introspection profonde de l'héroïne. Encore une fois, c'est une caractéristique particulière du roman d'amour, mais je m'y attendais vu le nombre restreint de pages.

    Le livre se lit donc très vite, d'autant plus que les pages sont assez épaisses. C'est parfait pour ceux qui ne veulent pas se prendre la tête avec des histoires d'amour compliquées et longounettes.

     

    Je conclurai en disant que je suis absolument fan de la plume de l'auteur. Elle s'en sort très bien dans tous les genres auxquels elle s'est essayée. C'est assez rare et risqué d'écrire pour différents genres littéraires. Je conseille ce livre à ceux qui aiment les romances historiques, les personnages hauts en couleur et pour les fans de Rebecca Kean, qui seraient curieux de découvrir comment Cassandra O'Donnell se débrouille avec un autre genre. Je dirais donc à tous ces gens : n'hésitez pas ! C'est vraiment une lecture sympa, sans prise de tête, parfaite pour commencer l'été dans la détente.

     

     

     Lecture dans le cadre du challenge : 

     

     

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    [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'Donnel

    [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'Donnel

    [Chronique] Les soeurs Charbrey, tome 1 - Cassandra O'Donnel

     

     

     

     

    Les soeurs Charbrey

    Tome 1 - Sans Orgueil, ni préjugé

    Cassandra O'Donnell

    J'ai lu

    253 pages.


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  • [Chronique] Jade, fille de l'eau - Nina Blazon

     

     

    Dans une ville en ruine, une guerre sourde fait rage entre rebelles et soldats, chacun cherchant à exploiter les Echos, ces mystérieuses créatures aquatiques à l'origine incinnue. Si Jade, qui dissimule un terrible secret, défend les Echos, Faune, lui, est chargé de les tuer. Mais quand Jade croise les yeux sombres du chasseur, ce n'est pas de la haine qu'elle ressent.

     

     

     

     

     

    [Chronique] Jade, fille de l'eau - Nina Blazon

     

     

    [Chronique] Jade, fille de l'eau - Nina Blazon

     

    "Jade, fille de l’eau" est un ouvrage de Nina Blazon que j’ai trouvé comme la plupart de tous les livres que je vous présente sur ce blog, en occasion. J’en avais entendu parler dans une chronique de Bazar de la littérature. À l’époque, il me semble qu’elle en disait de bonnes choses. À mon tour, maintenant, de vous présenter mes impressions.

     

    Jade vit dans une ville contrôlée par la Lady et ses chasseurs. Elle et son père ont emménagé il y a très longtemps, grâce aux faveurs de la Lady, dans un hôtel. Seulement, il y a la guerre. Les échos, les ennemis font régulièrement des incursions dans la ville morte. Dans l’entourage de Jade, la vision qu’on a des Échos est une vision de non-humains sauvages et cruels. Jade pense de même jusqu’au jour où elle en rencontre un.

     

    Nina Blazon nous plonge dans un univers qu’on pourrait presque croire appartenir au nôtre. La population vit dans une ville déchirée par la guerre, soumise à l’autorité d’un despote. La peur de se faire arrêter est présente, mais la peur des étrangers et ennemis est encore plus forte. Pourtant, on se rend vite compte, nous lecteurs, que les habitants devraient avoir plus peur de leur « souveraine » que des ces ennemis que personne n’a vraiment eu l’occasion de voir. On apprend qu’il y avait un temps où cette ville appartenait aux échos. Les humains et échos se sont côtoyés dans un passé que la Lady en prenant le pouvoir, s’est efforcée de faire oublier.

    Très vite, je me suis imprégnée de cette ambiance. Nina Blazon a beaucoup de talent pour nous mettre en situation. L’héroïne Jade est une héroïne comme je les aime. Forte, mais finalement fragile, une personnalité forte, mais pas trop têtue l’aventure et l’impulsivité dans le sang, un passé flou et des idées fixes dans la tête qui, au cours du récit, se fissurent et déstabilisent la confiance de l’héroïne. Oui, je sais ! C’est beaucoup demander à un personnage, mais Nina Blazon a réussi à me donner cette satisfaction.

    J’ai beaucoup aimé le mystère qui se dégage de ces caisses et de ces créatures qui y sont confinées. Des rugissements, un œil vif à travers un trou, c’est tout ce qu’on nous laisse apercevoir au début du récit. Au fil du temps, on en apprend un peu plus.

    Dans ce roman, il y a également de l’amour. Jade rencontre Faune. Leur relation est torturée, car pleine d’interdit et d’impossible. J’adore ce genre d’amour impossible, mais viscéral. Je suis étonnée que dans un roman Young Adult, on puisse découvrir une relation aussi savamment décrite. J’ai toujours l’impression que, dans les récits adressés aux jeunes, les histoires d’amour sont les éléments principaux, mais que la relation entre les amoureux est sans surprise, sans originalité et même presque bâclée. Je trouve que ce n’est pas le cas dans ce roman, de plus l’histoire entre ces deux personnages ne prend pas l’ascendance sur le contexte et sur les événements. J’adore ça. Rappelez-vous, dans la chronique d’ "attirance" le tome 1 de la saga « le baiser des sirènes » (Anne Greenwood Brown) je reprochais à l’auteur d’avoir mis trop en avant l’amour, au détriment de l’action et le contexte. Dans « Jade, fille de l’eau », il y a ce fameux mélange entre action, contexte et amour. De plus, les autres personnes ne sont pas forcément négligées. On prend le temps également de développer une intrigue dans la relation entre Jade et son père et notamment sur un passé qu’il tente d’oublier.

    Un petit bémol. Rien de bien grave, et qui n’entache à l’impression généralement bonne que j’ai eue de ce roman : J’ai trouvé que le milieu du roman était un brin trop lent. Il y a un peu moins d’action que dans le reste de l’ouvrage. Cela dit, la fin rattrape ce léger point négatif. Je vous conseille, si vous êtes tenté de vous jeter sur ce livre.

    Je suis tout de même contente que ce soit un roman unique.  Cela fait quand même du bien de ne pas ajouter une nouvelle saga dans la liste qui s'allonge de plus en plus. Cependant, il est clair que je vais ajouter Nina Blazon à la liste des auteurs qu’il faut suivre avec plaisir . Je n’ai lu aucun de ses autres romans, mais je n’hésiterai pas si je tombe sur l’un d’eux dans mes déambulations livresques.

     

    En conclusion, une très belle découverte. Un mélange intéressant de contexte, action et relation entre les personnages. Des mystères qui donnent envie d’en savoir plus et une héroïne qui a tout d’une grande dame. Nina Blazon est une auteure de talent que je compte bien découvrir à travers d’autres romans de sa plume.

     

     

     

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    [Chronique] Jade, fille de l'eau - Nina Blazon

     

    [Chronique] Jade, fille de l'eau - Nina Blazon

     

    [Chronique] Jade, fille de l'eau - Nina Blazon

     

     

     

     

    Jade, fille de l'eau

    Nina Blazon

    Albin Michel (Wiz)

    344 pages


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  • Coucou tout le monde,

     

    Comme vous le savez, ce rendez-vous du "C'est lundi, que lisez-vous ?" a été créé par  One Person’s Journey Through a World of Books et repris du coté francophone par Mallou. Aujourd’hui, c’est Galleane qui s’en occupe. L'image du rendez-vous est également de la composition de Galleane. 

    C’est parti pour un « c’est lundi, que lisez-vous ? ».

     

     

    Mes lectures passées. 

     
    Lors du dernier billet, j’étais plongée dans cette lecture magique « la nuit écarlate » de Heather Graham  Je ne vous en dis pas plus, car ma chronique est déjà publiée sur le blog et cette lecture m'a laissé un tellement mauvais souvenir que j'aimerais l'oublier assez rapidement.

     

     

     

     

     

     

     

    Pour faire passer le goût amer dû à cette lecture catastrophique, je me suis tournée vers un partenariat « attirance, tome 1, le baiser des sirènes de Anne Greenwood Brown. Une lecture un brin décevante, pas très originale, mais somme toute sympathique. Ma chronique est également publiée sur le blog.

     

     

     

     

     

     

    Par après, j’ai enchaîné avec « Jade, fille de l’eau » de Nina Blazon. Une très agréable découverte, presque un coup de cœur. Ma chronique est presque terminée, je la publie dès que j’ai le courage : )

     

     

     

     

     

     

     

    Après, j’ai lu « sans orgueil ni préjugé » de Cassandra O’Donnel. Petit ouvrage choisi par ma partenaire du challenge Livra’deux pour Pal’Addict. Un chouette moment de lecture. Un livre qui se lit vite, mais très agréable pour commencer l’été.

     

     

     

     

     

     

    Enfin, j’ai lu et terminé « Reviens-moi » de Rachel Ward, encore un partenariat. J’ai plutôt bien aimé. Je suis contente malgré une ambiance malsaine et stressante propre à l’ouvrage.

     

     

     

     

     

     

    Lecture en cours

     

    En ce moment, je lis, « le goût du bonheur » tome 2 de Marie Laberge. Une grosse brique de 950 pages que je dévore quand même assez vite. J’en dirai plus dans ma chronique quand j’aurai fini de le lire.

     

     

     

     

     

    Les prochaines lectures
     

    Pour la suite, comme d’habitude, je suis indécise. J’ai plusieurs envies qui se bousculent dans ma tête : un bon ouvrage de fantasy, une bonne dystopie, un roman historique, un roman aux couleurs de l’été. Franchement, je crois que je vais laisser faire l’envie du moment parce que là, j’ai au moins une dizaine de bouquins qui me trotte dans la tête. 

     

     

    A vous, maintenant de me donner vos lectures. 


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     [Chronique] La nuit écarlate - Heather Graham Une lueur écarlate dans l'obscurité d'une nuit glacée. Des ombres menaçantes rampant entre les arbres. Et, noyées dans le brouillard, les ruines d'un vieux château.

    Lors d'un voyage en Transylvanie, Jessica Fraser, jeune psychologue, est oppressée par la sensation d'être constamment épiée. Une appréhension qui grandit encore en elle et que viennent bientôt confirmer de terrifiants incidents survenus au coeur de la forêt des Carpates. Comme si la forêt était hantée par des créatures malfaisantes.

    De retour chez elle à la Nouvelle Orléans, Jessica fait la connaissance de Bryan McAllister, professeur d'Histoire ancienne. Et lorsque Bryan lui parle de ses recherches sur un culte satanique déjà à l'oeuvre en Transylvanie et sur le point d'atteindre les Etats-Unis, l'inquiétude ne la quitte plus.

    Irrésistiblement attirée par cet homme qui la déstabilise pourtant profondément, Jessica accepte d'aider Bryan à dévoiler la vérité. Leur quête les entraîne des bars confinés du Quartier français de La Nouvelle-Orléans vers des forêts obscures, là où l'on craint de se perdre et de prononcer le mot tant redouté...celui de vampire.

     

     

    [Chronique] La nuit écarlate - Heather Graham

     

     

    Il y a un petit temps avant cette session d'examen qui n'en finissait plus, j'ai eu le malheur d'avoir entre les mains " la nuit écarlate " de Heather Graham. Je ne sais pas si l'auteure est généralement mauvaise, si je suis tombée sur le seul mauvais livre qu'elle a écrit, ou si c'est un problème de traduction qui a aggravé une histoire déjà pas terrible à la base. En tout cas, j'ai détesté. J'ai dû me forcer à finir cette lecture, les 50 dernières pages ont été survolées en diagonale tellement j'en avais marre.

    En résumé, l'héroïne s'appelle Jessica, elle vit à La Nouvelle-Orléans. Elle s'y est installée depuis quelques années et adore cette ville ou règne le mythe du vampire. En possession d'un château, elle loue plusieurs chambres. C'est là qu'elle va rencontrer Bryan, un universitaire venu faire une série de conférences. Bien entendu, tous deux cachent un secret. Depuis un petit temps, Jessica remarque des lueurs rougeâtres dans le ciel et ressent comme un malaise, l'avertissement d'un grand danger.

    Je ne sais pas par où commencer pour décrire la révolte de mes sentiments à la fin de cette lecture. D'ailleurs, je m'excuse auprès des potentiels fans de l'auteur ou des personnes qui ont apprécié le livre, mais personnellement, cela a été un échec. Je n'ai rien trouvé de bon qui ressort de cette lecture.
    En plus d'être cliché, l'auteur joue sur les stéréotypes classiques du roman de vampire. Et ça, ça m'énerve. Je sais qu'on peut être parfois mièvre, sentimental, crédule en tant que lecteurs, mais il ne faut pas nous prendre pour des cons. Je ne sais pas si l'ouvrage que j'avais entre les mains était une réédition, mais je trouve ça quand même gros pour un ouvrage publié en 2011. Enfin ! Je pense qu'en 2011 on était déjà dans une phase bit-lit et l'on était loin du cliché du vampire maléfique, bête sanguinaire qui se balade dans les bas-fonds de la Louisiane. Et quand bien même l'auteur s'inspire de ce genre littéraire sur vampires, j'ai des doutes quant au talent de l'auteur à s'emparer du style.
    Je ne peux pas m'empêcher de culpabiliser d'être aussi virulente, mais honnêtement plus d'un mois après, j'ai encore de la colère quand je pense à ce livre. J'ai un réel sentiment de perte de temps. Je ne compte pas le nombre de fois où j'ai soupiré d'exaspération lors ma lecture.
    Même l'histoire d'amour est cucul et clichée à s'en arracher les cheveux. Va-y que je me rends compte que j'ai de l'attirance pour toi et que je sens au fond de moi que tu es la femme de ma vie, mais que je ne le sais pas encore. Grrr !!! Pour l'originalité, on repassera.
    Des scènes de sexe, il y en a aussi et mon dieu ce que c'est mal écrit. Je n'ai encore jamais lu de romance érotique, mais j'espère que ce n’est pas comme ça dans tous les cas.

    Et les fameuses révélations ! C'était tellement prévisible. Aucune surprise et puis même pas intéressant. Le grand méchant, le fameux maître vampire qui est tellement puissant que personne ne pourra le détruire (évidemment comme par hasard les héros arrivent à le combattre ... mais que je suis bête c'est par la force de leur amour tout frais qu'ils ont pu tuer le méchant vilain)

    Ce qui m'a paru également assez étrange, c'est qu'on nous décrit l'héroïne comme innocente, qui remarque ces lueurs étranges... et, vers la moitié, tout d'un coup sans transition, on nous révèle qu'en fait elle sait ce qu'il se passe et qu'elle est du coup bien moins innocent que ce qu'on pourrait croire de prime abord. Honnêtement, je n’ai pas compris le moment où cette transition a été faite. Pas une seule fois dans la première moitié du roman, il n'y a d'indices nous laissant voir que finalement c'était plus compliqué que ce qu'on croyait. J'ai même relu les quelques pages avant parce que je pensais que j'avais loupé une page tellement cette transition a été soudaine.

     

     

    En conclusion, c'était une très mauvaise lecture, bourrée de clichés et de moment gnangnan. Au milieu du récit, les attitudes des personnages changent du tout au tout, au point qu'on se demande ce qu'il se passe. Il n’y a aucune explication et la transition se fait de manière trop abrupte. Je ne conseille pas cette lecture, pour moi c'est ce qu'on peut appeler un roman de seconde zone. Je suis désolé ! D'habitude quand je n'aime pas, j'essaye de trouver des points positifs, j'essaye de relativiser en me disant que tous les goûts sont dans la nature que d'autres pourraient aimer, mais là, je ne comprends pas comment on peut s'emballer pour cette lecture. Il me reste deux livres de l'auteur dans ma pal, je ne sais pas si je m'en débarrasse ou si je pousse le vice à donner une seconde chance.

     

     

     

    [Chronique] La nuit écarlate - Heather Graham

    - Les clichés
    - Les vampires à l’ancienne
    - Les récits sans surprise

     

     

     

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     [Chronique] La nuit écarlate - Heather Graham

    [Chronique] La nuit écarlate - Heather Graham

     

     

     

     

     

     

     

    La nuit écarlate 

    Heather Graham

    Edition Harlequin

    373 pg. 


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  • [Chronique] Le baiser des sirènes - Tome 1 - Anne Greenwood Brown

     

    Le baiser des sirènes 

    Tome 1 - Attirance 

    Anne Greenwood Brown

     

     

     

     

     

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