• [chronique] Inside out, tome 1 - Maria V. Snyder

     

    Dans le monde entièrement clos où vit Trella, ce monde qu'on appelle le Cube, il n'y a ni avenir ni issue. Pas de rébellion possible, sauf à finir dans la Broyeuse. Et ceux qui voudraient lui faire croire le contraire en murmurant qu'il existe une Porte, cachée quelque part, dans les entrailles du Cube, sont juste d'immondes trafiquants d'espoir. D'ailleurs, elle veut le prouver. Voyageuse clandestine prête à affronter l'interdit, elle se lance alors dans la quête impossible : trouver la Porte..

     

     

    [chronique] Inside out, tome 1 - Maria V. Snyder

     

     

     

    [chronique] Inside out, tome 1 - Maria V. Snyder

     

    Après la sélection, je voulais absolument rester dans un univers dystopique. J'ai choisi dans ma pal cet ouvrage qui n'y est pas depuis longtemps. Je dois avouer que je suis assez déçue. Je n'aurais peut-être pas dû lire deux romans du même genre à la suite. J'ai trouvé le récit bien fade après la Sélection (je vous rappelle que c'était un coup de coeur).

     

    Trella vit dans un univers aseptisé. Tout ce qui l'entoure ce sont des tunnels, les boyaux du monde dans lequel elle vit... pas de nature, pas de maisons, juste un monde souterrain de métal. Désormais, l'humanité vit dans l'Intérieur. Dehors, il n'y a rien, paraît-il.... L'intérieur est divisé entre les riches dirigeants et ceux qui nettoient. Les classes supérieures, ceux qui dirigent, vivent en famille et semblent avoir un confort. En bas, les classes inférieures vivent en surnombre, tout est surpeuplé, ils dorment dans de grands dortoirs sans aucune intimité. Leur métier est plus salissant, moins intellectuel, mais également indispensable à l'Intérieur. Trella est une inférieure. Elle passe ses journées à nettoyer des tunnels en tout genre. Elle déteste côtoyer les gens, mais les choses vont changer quand elle fera la rencontre de l'Homme brisé un homme qui vient des niveaux supérieurs en prêchant qu'une Porte existe, ouvrant sur autre chose, un autre monde. Trella pense que c'est un mythe, mais son seul ami Cogon en pense autrement.

     

    Comme je l'ai dit, je suis assez déçue. J'ai pourtant bien aimé le concept. L'univers est assez original, on a envie de savoir comment les gens peuvent vivre dans ce genre d'endroit. Malheureusement, je pense que ce qui fait l'originalité de cette histoire cause également sa perte dans le sens où le récit est vraiment trop descriptif. Je me suis un peu ennuyée lors de la lecture.

    On suit l'héroïne principale Trella, la narratrice principale. La première partie du récit est assez longue. Il n'y a pas beaucoup d'action. Enfin, il y en a, mais c'est tellement lent à se mettre en place qu'on y perd son intérêt. Dans la deuxième partie, cela s'arrange. Les choses se précisent, les événements se précipitent et l'on a enfin l'action qu'on voulait au début.

     

    Cependant, Trella n'est pas une héroïne que j'aime, j'ai eu beaucoup de mal à avoir de l'empathie. Il n'est pas du genre agréable. Elle rechigne. Elle n'en fait qu'à sa tête. Elle est très souvent de mauvaise humeur. Je la trouve également assez égoïste. Elle s'embarque uniquement dans l'aventure pour prouver que c'est vain, d'ailleurs j'ai encore du mal à comprendre pourquoi vu la façon dont l'auteur nous la décrit. Elle finit tout de même par se poser des questions sur ce qu'on lui cache, à elle et aux autres, depuis le début. Comme tous les enfants de l'Inférieur, elle a été placée dans une garderie dés sa naissance et n'a donc jamais connu ses parents. Mais on se doute, dès le début, qu'il y a quelque chose de particulier avec sa naissance. Pourtant, je trouve un peu laçant le rejet de son passé. Elle s'obstine à fuir tous les éléments qui ont un rapport à sa naissance, etc. Elle se dit qu'elle n'a pas envie de connaître l'existence de ceux qui l'ont rejetée.

    Bref, ça m'a un peu énervée, car moi je voulais savoir !

     

    La toute fin est vraiment sympa. Je suis finalement contente de m'être forcée à poursuivre la lecture. Je vous avoue qu'à un moment j'ai pensé le mettre en pause pour commencer un autre livre, mais je savais que j'aurais perdu tout intérêt après avoir commencé un autre livre. Je suis tout de même assez curieuse de savoir ce qu'il va se passer par après. Je pense que je vais donner une chance au deuxième tome si je le trouve un jour en occasion.

     

    En conclusion, un début très ennuyant, lassant, les moments d'actions noyés par les descriptions, une héroïne égoïste et à claquer, mais une deuxième moitié plus attractive et une fin qui remonte dans mon estime. J'espère que ces points négatifs sont dus au fait que c'est un tome 1, une espèce de tome introductif et que dans le second tome les choses s'arrangent.

     

    La saga.

    Tome I : enfermée

    Tome II : Menacée

     

     

     

     

    Inside Out

    Enfermée - Tome I

    Maria V. Snyder

    Harlequin (Darkiss)

    470 pages.

     

     

     


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  • [Chronique] Gossip Girl, tome 1 - Cecily von Ziegesar

     

     

     

    Bienvenue dans l'Upper East Side, le quartier chic de New York, où vivent Olivia et ses amis. Ils sont jeunes, ils sont riches, ils sont beaux, ils ont un penchant immodéré pour l'alcool, la fête, la cigarette... et les grossièretés. Ils fréquentent les écoles privées les plus prestigieuses de NY dans l'objectif d'intégrer Yale ou Harvard et de faire les plus beaux mariages, rien que ça... Bienvenue dans un monde de jalousie, d'envie et de trahison où se nouent et se dénouent les amours et les amitiés - le tout sous 1'œil de lynx et la langue de p... de la mystérieuse Gossip Girl qui voit tout, entend tout et relate tout sur Internet dans une rubrique où elle n'hésite pas à déformer à l'envi les aventures et mésaventures de ses " copains ". Plat de résistance : le retour du pensionnat de la sublime Serena après un an d'absence : elle est la fille que tous les garçons désirent et que toutes les filles désirent être. Le petit monde d'Olivia, son ex-meilleure amie, et de ses inséparables copines langues de vipère, risque fort d'être chamboulé. Olivia n'aura plus la vedette, elle ne sera plus la plus belle, la plus convoitée. Et si, en plus, Serena avait les meilleures notes, se mettait tous leurs profs dans la poche et, pire, lui piquait Nate, son petit ami si sexy ? Un vent de folie va souffler sur le monde de scandale et de commérages de ces pauvres petites filles riches !

     

     

    [Chronique] Gossip Girl, tome 1 - Cecily von Ziegesar

     

     

     

     Après le deuxième de tome de trilogie de Marie Laberge, je n’avais pas forcément envie de commencer un roman imaginaire alors je me suis intéressée au premier tome de Gossip Girl. Je connaissais déjà la série que j’ai beaucoup aimée. Je ne l’ai pas finie, mais disons que j’ai regardé plusieurs saisons. Je savais déjà, après avoir vu beaucoup de chroniques, que la série est assez différente de l’ouvrage original, mais j’avoue maintenant qu’après lecture du premier tome, je préfère nettement la série TV, beaucoup plus aboutie à mon goût.

     

    C’est l’histoire d’une bande d’adolescents assez aisés, vivants de l’Upper East Side, quartier huppé de New York. Le retour de Serena du pensionnat apporte un vent de rumeurs dans la communauté des jeunes aisés de New York. En effet, Serena est connue pour être une fille fêtarde, souriante, parfaite et attirée par les situations compliquées. Beaucoup de rumeurs dégradantes circulent sur elle. De plus, ses amis Nate et Olivia semblent l’éviter. Elle ne comprend pas ce qu’il se passe.

     

    En fait, je suis extrêmement déçue par ce tome. Je ne m’attendais pas à de la grande littérature, mais pas non plus à ce genre de roman très - trop - simpliste. Bon ! Effectivement, ça se lit très vite, le sujet est intéressant et la mise en page assez originale, mais ça s’arrête là. J’ai eu l’impression que les personnages, même si ce sont des adolescents, avaient des réactions assez étranges et des attitudes plutôt énervantes. J’avais pendant la lecture envie d’en baffer plus d’un. Leurs réactions face aux événements étaient trop incohérentes - voire même stupide. Je n’ai pas retrouvé ce sentiment inédit que j’ai ressenti face à la série.

    Dans le roman, les choses sont décrites de manière distante, les personnages sont bêtes et très peu crédibles. J’ai l’impression d’avoir été plongée dans un univers mal dégrossi. Moi, ce qui m’intéressais, c’était de voir le mode de vie de ces jeunes adolescents nés avec une cuillère en argent dans la bouche, je voulais en quelque sorte rêver devant un tel faste, je voulais les découvrir sales gosses de riches, mais des gosses quand même. Mais dans le roman, c’est plutôt la vie des ados qu’on met en avant même s’ils portent du Prada et autres marques hautes coutures, l'auteur nous montre des ados bêtes et futiles (et c'est ça qui va un jour avoir un grand poste de dirigeant ?!). Bon sang, tous les ados ne sont quand même pas aussi stupides et puérils ! Non ? Je sais qu’on se laisse vite porter par l’effet de mode, mais Cecily van Ziegesar met en avant le genre d’ados que j’aurai voulu baffer. Je veux bien qu’elle ait voulu montrer des jeunes pleins d’impertinences parce qu’ils sont nés riches, mais je trouve que c’est mal mis en place. Serena qui est une adolescente que remonte la pente des fêtes et des dérives dans la série est complètement immature et bête dans le roman. Je suis désolé, mais je ne comprends pas comment elle fait pour ne pas comprendre qu’elle est rejetée par ses anciens amis.

     

    Je vous avoue que j’ai plutôt du mal à me rappeler de cette lecture, je ne pense pas que j’en garderai un grand souvenir. D’ailleurs, j’ai beaucoup de mal à écrire cette chronique, car quand je pense au roman, j’ai les images de la série en tête.

    Ce qui est sur et certain c’est que je ne prolongerai pas l’aventure avec la suite de la série. Je n’ai décidément pas du tout aimé. Je préfère consacrer mon temps à des sagas qui en valent la peine. Honnêtement, je ne comprends pas comme cette série livresque a eu autant de succès. Peut-être suis-je trop vieille et mature pour comprendre les personnages.

     

     

     

    La saga

    Préquelle : nous étions fait pour nous entendre

    Tome I : Ca fait tellement du bien de dire du mal

    Tome II : Vous m'adorez, ne dites pas le contraire

    Tome III : Je veux tout, tout de suite

    Tome IV : Tout le monde en parle

    Tome V : C'est pour ça qu'on l'aime 

    Tome VI : C'est toi que je veux

    Tome VII : Je suis parfaite, et alors ? 

    Tome VIII : Ma Meilleure ennemie

    Tome IX : Même pas en rêve

    Tome X : Comme si j'allais te mentir

    Tome XI : t'as pas intérêt à m'oublier !

    Tome XII : Le trio infernal 

    Tome XIII : On n'en a jamais assez !

    Tome XIV : C'est quand tu veux !

    Tome XV : C'est toujours mieux ailleurs !

    Tome XVI : On s'aimera toujours

     

     

     

    Des liens pour savoir et partager

     

    [Chronique] Gossip Girl, tome 1 - Cecily von Ziegesar

    [Chronique] Gossip Girl, tome 1 - Cecily von Ziegesar

    [Chronique] Gossip Girl, tome 1 - Cecily von Ziegesar

     

     

     

     

     

    Gossip Girl

    Tome 1 - Ca fait tellement du bien de dire du mal.

    Cecily von Ziegesar 

    Fleuve noir

    203 pg. 

     


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  • Préparer ses chroniques : toute une aventure

     

    Je crois qu'en ce moment, je bats le record du retard de mise en page de chronique. J'ai énormément d'excuses à vous fournir. Je pourrais me justifier pour avoir moins de remords, mais au lieu de cela, j'ai pensé que cela sera sympa de vous parler de ma manière à moi d'écrire mes chroniques. Quelles sont les étapes ? Ce que je préfère ? etc... Bien évidemment, j'attends de vous que vous me disiez vos techniques à vous, car je pense qu’écrire une chronique est quelque chose d'assez personnel au fond. En ce qui me concerne, cela prend un temps dingue et même si je commence à avoir l'habitude je me pose toujours la même question quand je commence à écrire mes chroniques : qu'est-ce que je vais bien pouvoir vous dire ? En effet, mes idées viennent toujours en vrac. J'ai toujours un peu du mal à les organiser en un texte cohérent. D'ailleurs, j'ai toujours l'impression que mes chroniques sont un peu brouillonnes. J'aurais aimé avoir le talent de certains et certaines, mais je m'étais promis de rester moi-même dans l'écriture de mes impressions. Cela tient surtout du fait que si je commence à me prendre la tête avec une mise en forme prédéfinie, je vais assez vite me lasser et abandonner, et je suis plutôt fière de tenir le coup pour l'instant.

     

    Préparer ses chroniques : toute une aventure

     

     

     

     

    La première étape : la lecture.

    Je dirais même que c'est l'étape la plus importante, celle où je prends le plus de plaisir, évidemment ! Cependant, on a beau croire que c'est un moment où le travail réflexif est en pause et que c'est uniquement après avoir refermé le livre qu'on se met à réfléchir ce que l'on va écrire, mais ce n'est pas le cas. On ne s'en rend pas forcément compte, 

    Préparer ses chroniques : toute une aventure

    mais notre petit cerveau analyse déjà nos impressions et ressentis. On se dit des choses à nous -même

    " Ha ben, je ne m’attendais pas à cela",

    " C’est vraiment des salauds les Lannister quand même",

    "Mais vas-y !!!!! Embrasse-le !",

    " Non, mais là j'en reviens pas ! Ce n’est pas du tout cohérent ça".

    Bref, vous m'aurez compris, ça vient tout seul pour tout le monde. Le problème c'est que ces réflexions, on ne les garde pas forcément en tête et donc on perd souvent de la fraîcheur lors de l'étape de l'écriture de la chronique. L'idéal pour la production d'une chronique, c'est de la pondre directement après la fermeture de l'ouvrage, mais les impératifs de la vie font qu'on n’a pas toujours le temps de s'y consacrer. On ajoute à cela un brin de procrastination et il se passe des jours (et parfois des semaines) avant d'écrire des impressions qui ne sont plus de toute fraîcheur.

    C'est pourquoi de plus en plus j'essaye d'ajouter des petits post-its dans mes ouvrages à un moment important de ma lecture, quand je trouve le moment particulièrement intéressant ou quand il me vient une pensée. La note peut s'intéresser au style de l'auteur, à la narration, à l'action, aux comportements des personnages, des ressentis pluspersonnels face à une situation dans le roman qui choque ou émeut... bref un pot-pourri d'idées sympas pour l'écriture de la chronique. Pourtant en ce moment, je le fais un peu moins, car je n'ai pas toujours de post-its à portée de main, ou alors quand c'est le cas, c'est le bic qui n'est pas à portée de main (oui, je suis également relativement fainéante).

     

     

    L'écriture, c'est le moment de se défouler.

    Préparer ses chroniques : toute une aventure J'adore quand le livre a provoqué des émotions fortes chez moi. La rédaction de la chronique se fait limite toute seule, tellement je suis emportée dans mes explications. On se défoule, on s'émeut, on s'exalte et les lignes s'allongent. Comme je l'ai dit, l'idéal c'est d'écrire sa chronique toute de suite après la fermeture du livre, voire le lendemain. Parfois même je commence ma chronique en plein milieu de ma lecture, j'ai tellement de choses à dire que je les écris avant de les oublier. Après je complète avec mes dernières impressions. Mais je ne le fais pas tout le temps. D'ailleurs même la plupart du temps, je l'écris bien des jours après la fin de ma lecture et mes impressions sont de plus en plus floues. C'est particulièrement le cas en ce moment. Plus le temps passe, plus l'écriture est difficile. Néanmoins, certains d'entre nous préfèrent ne pas écrire leurs articles tout de suite, histoire de laisser mariner. Donc, il y a ceux qui écrivent tout de suite après la lecture, ceux qui attendent quelques jours afin de mettre les pensées en place et ceux qui sont coupables de procrastination et de fainéantise. Vous faites partie de quelle catégorie, vous ? 

     

    Concernant la mise en forme de la chronique. Il y a énormément de variantes. Je vais vous parler uniquement de ce qui est relativement récurrent dans mes chroniques même si finalement mes textes restent intuitifs. J'introduis toujours le sujet avec une petite anecdote et autre blabla sur la raison de mon achat, ce qui m'a poussé à le sortir de la pal etc, .. C'est toujours intéressant de le savoir et cela permet de facilement introduire le sujet. Parfois également, je donne une prémise d'impression générale de ma lecture (j'ai bien aimé, je suis déçue.). Dans cette partie, j'ai clairement l'impression d'être assez redondante. Je dis souvent un peu la même chose. Il faudrait peut-être que je réfléchisse à améliorer ce début de chronique.

    Ensuite, en général, je raconte l'histoire avec mes propres mots en quelques lignes afin de présenter l'ouvrage selon ma propre compréhension.

    La troisième partie se consacre à l'analyse proprement dite. En général, c'est dans cette partie que je suis un peu trop brouillonne. Je tape mes impressions sur les différents éléments au fur et à mesure qu'elles me viennent à l'esprit. La plupart du temps, je laisse le texte dans cet ordre là. Je me dis que si les éléments sont venus dans cet ordre, c'est qu'il doit y avoir une raison, en tout cas pour mon cerveau. Je suis consciente que cela peut ne pas être clair pour différent lecteur, mais je n'arrive pas à avoir une mise en forme standard. Pourquoi ? Parce que ça m'ennuie. Je sais qu'il y a des gens qui se constituent une grille de ce dont ils vont parler, mais pour l'instant moi je n'y arrive pas. Peut-être à l'avenir j'y penserai, mais pour l'instant je préfère que mes chroniques me ressemblent.

    J'essaye tout de même de parler de mes impressions sur la plume de l'auteur ou l'objet livre en général (couverture, petit ou grand chapitre, fluidité du texte, orthographe), si j'ai quelque chose à dire là-dessus. Je parle également souvent de l'action dans le récit ou de la cohérence avec l'histoire, ou les personnages. J'ai également l'impression que je m'attarde souvent sur la psychologie des personnages, je pense que cela a beaucoup d'importance pour moi. Non pas que je souhaite à chaque livre des personnages complexes, mais du moment qu'ils soient cohérents avec ce que l'auteur nous laisse entendre, cela me va. Bref, cette partie est un melting pot de mes pensées. Cela peut plaire et déplaire. Qu'en pensez-vous ? Il y a quelque chose qui vous chiffonne dans mes chroniques.

    Pour la longueur du texte en général, j'essaye de faire un peu plus d'une page a4 écrite au pc. En général, je déborde de 15 à 20 lignes sur la deuxième page et cela me convient. C'est assez long pour être complet, mais pas trop pour en faire un texte interminable. On dit souvent que les lecteurs actuellement préfèrent des textes courts, car ils sont vite distraits et s'ennuient. Je ne vois pas comment faire plus court s'il faut être complet. Il faut peut-être penser à intercaler d'autres choses pour amuser le lecteur (quand je dis cela, je pense au blog de [sous ma couverture], qui divise ses chroniques en partie comme un article de presse, je trouve cela très original et j'aime vraiment beaucoup). C'est une idée à creuser.

     

     

     

    Après l'écriture, la correction.

    C'est la partie que j'aime le moins et souvent c'est à ce moment-là que je reporte et que je me mets en retard dans la publication de mes avis. J'ai, malgré le fait que je lis beaucoup, beaucoup de problèmes d'orthographe. Ce n'est pas tant un problème de français, mais je pense que c'est surtout un problème d'inattention. Je ne voudrais pas vous faire lire des textes bourrés de fautes (même si je suis persuadée qu'il en reste encore même après correction. Je suis désolé pour cela, je fais de mon mieux. N'hésitez pas à me les signaler pour que je les corrige). Alors cette étape de correction se déroule en plusieurs parties.

    Préparer ses chroniques : toute une aventure

    Une fois que j'ai écrit mon texte, je corrige celui-ci à l'aide d'un correcteur d'orthographe très pratique... le logiciel Antidote. Malheureusement, il est payant, mais il est super complet, rien à voir avec le correcteur de Windows. Pendant cette période, je corrige les fautes d'orthographe, les petits problèmes au niveau de la formation des phrases, et parfois je rajoute des phrases qui augmentent la compréhension de certains passages, et même des impressions qui me reviennent sur le moment.

    Une fois la relecture du texte via le programme de correction. Je relis une dernière fois le texte avec le correcteur au cas où certaines erreurs m'auraient échappées. En général, cette phase va beaucoup plus vite.

    Enfin, troisième et dernière relecture, sans le programme, via le traitement de texte uniquement : une lecture en diagonale en essayant de déceler les erreurs qui pourraient sauter aux yeux d'un œil humain.

    Je dois rajouter une précision qui vous permet de comprendre pourquoi je tarde dans les corrections de mes chroniques. En effet, je pourrais très bien les corriger même si je n’ai pas la possibilité de les publier tout de suite, mais il faut savoir que je possède deux ordinateurs portables. Un grand dans lequel il y a tous les outils nécessaires et que je laisse sur Bruxelles, et un petit que j’utilise beaucoup pour mes cours et les déplacements (plus petits, plus facile à transporter) …. Le problème est que dans le minipc il n’y a que le strict minimum (vu qu’a priori c’est avant tout un outil de travail) et je n’ai pas installé sur ce pc le programme Antidote. Du coup, quand je suis rentrée chez moi, je n’ai que mon minipc et je ne peux donc pas faire la correction tout de suite. Il faut que j’attende de rentrer sur Bruxelles pour transférer le document sur mon grand pc. Vous pouvez ainsi comprendre que dans cette période estivale où je rentre plus souvent chez moi, je suis beaucoup moins organisée (oui oui !! ça m’arrive d’être organisée ).

     

     

     

    La mise en page sur le blog : étape fastidieuse, mais pour un beau résultat.

    Enfin la dernière étape du processus. C'est la partie la plus routinière. En général, la mise en page est standard. Du coup, je n'ai pas trop à me poser de questions. Je ne vais pas trop m'attarder sur cette étape, cela ne sert à rien de vous la décrire, vous l'avez sous les yeux quand vous lisez mes chroniques.

    En général, je fais également une dernière lecture rapide du texte de la chronique et je souligne en gras les phrases ou mots forts qui soulignent mon argumentation, pour faciliter la lecture des lecteurs. Depuis peu, j'ai cependant complété la partie des liens : avant je ne mettais qu'un lien vers la page [Livraddict] consacrée au livre, mais maintenant, j'ai rajouté la page de [Booknode] qui bien que je n'y sois pas inscrite, me semble être un site complet et très intéressant. Si je le peux, je rajoute également un lien vers le site de l'auteur ou sa page Facebook s'il en a.

    J'ai changé dernièrement certains petits détails notamment la police d'écriture. Même si eklablog est une chouette interface pour les blogs, je trouve qu'il ne propose pas beaucoup de choix pour la police dans son interface graphique. Je suis obligée de passer par HTML pour ajouter ma nouvelle police de caractère que je trouve plus agréable à la lecture (segoe print). Qu'en pensez-vous ?

    De manière générale, je ne suis pas vraiment satisfaite de ma mise en page. Je change assez régulièrement certains détails, mais j'ai l'impression que plus j'essaye des trucs, plus je constate mon manque de goût () et d'appréciation. Il y a donc selon moi beaucoup d'effort à faire pour la mise en page, non seulement du blog en général, mais aussi des articles. Qu'en pensez-vous ? Des conseils et appréciations ?

     

     

    Préparer ses chroniques : toute une aventure

    Finalement, tout cela est une organisation bien huilée qui me prend beaucoup de temps. Si en plus, on ajoute la fainéantise.... On peut voir que cela peut engendrer du retard et des embouteillages même si ce n'est pas une excuse, je l'admets . En moyenne, cela me prend plusieurs heures pour une seule chronique, mais quand je regarde ce joli blog qui est le mien, je suis fière et j'ai envie de continuer. Je suis juste un peu triste du manque de réactions dans les visiteurs concernant les chroniques. J’avoue que je suis une mauvaise blogueuse et que je ne fais pas beaucoup d’efforts pour vous faire participer mais j'ai pris de bonnes résolutions pour la rentrée.

     

     

    En tout cas, n’hésitez surtout pas à me donner des conseils, à me faire part de votre manière de mettre en page vos chroniques. Quelles sont vos astuces ? Dites-moi tout !! Je suis vraiment dévorée de curiosité.

    Je vous souhaite une agréable journée.


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  • Petit billet pour demander pardon de l'absence 

     

    Une explication

    Je suis trop désolé les petits loups.

     

    Je suis une trop mauvaise blogueuse, j’ai un retard de monstre dans mes chroniques, je ne publie pas mes rendez-vous et je ne donne pas signe de vie …

    Je ne sais pas s’il y a des gens qui me suivent, mais je suis super désolé.

     

    Il faut dire que ce n’est pas facile pour moi en ce moment, je n’arrête pas de faire des aller-retour entre mon kot et la maison familiale. Je ne trimballe que mon mini pc chez moi et je n’ai pas tout ce qu’il faut pour chroniquer mes avis… En plus chez moi la connexion internet foire, et je ne me connecte que très rarement sur le net. Du coup, j’attends toujours d’être au kot pour m’y atteler, mais je me décourage assez vite,…

    Ces derniers temps avec les anniversaires qui s’enchaînent, les sorties et la seconde session … je n’ai plus vraiment le temps de traîner sur le net. Je tenais juste à m’excuser … Et vous donnez des raisons (me justifier ) qui font que je traîne un peu (beaucoup), mais que je n’abandonne pas le blog !! Loin de la !!.

     

    J’ai plein d’idées d’articles pour animer le blog, mais je n’ai pas encore le courage de les mettre en place. Franchement, je ne sais pas comment vous faites pour poster aussi régulièrement vos avis et rendez-vous … J'admire trop ceux qui font cela !!

     

    Donc le blog n’est pas en pause, mais il risque de marcher encore un peu au ralenti… Je précise que mes chroniques pour les partenariats seront postées en temps et en heures comme convenu.

     

    À très bientôt les gars.

    Ne m’oubliez pas 


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  • [Chronique] Le goût du bonheur, tome 2 - Marie Laberge

     

     

     

    [SPOILER]La mort accidentelle de Gabrielle, âme de la tribu, bouleverse les Miller. Les étés immuables sur l'île québécoise d'Orléans sont à jamais perdus. La guerre et les réquisitions ont dispersés la plupart des hommes/ Et le destin s'acharne sur Adélaïde, désormais épouse du brillant Nicolas McNally sans cesse menacé par la démence de sa propre soeur. Adélaïde, elle, reste droite malgré tous les déchirements qui l'assaillent. Si la jeune femme conserve le goût du bonheur en pleine tragédie, c'est à Florent qu'elle le doit, cet ami de toujours dont la tendresse défie les années. Pour combien de temps encore?

     

     

    [Chronique] Le goût du bonheur, tome 2 - Marie Laberge

     

     

    [Chronique] Le goût du bonheur, tome 2 - Marie Laberge

     

     

    !! Attention cette chronique risque de contenir des spoilers sur le tome 1 !!

     

    Rappelez-vous ! Il y a peu de temps, je découvrais la trilogie avec le tome 1 (Gabrielle). J'avais adoré, j'en avais fait un coup de coeur et j'étais impatiente de connaître la suite. J'ai été très contente de découvrir les deux tomes suivants lors de ma dernière virée lecture. Je n'ai donc pas hésité à me les procurer. Impatiente comme j'étais, je n'ai pas attendu bien longtemps avant de dévorer la suite 

     

    Petite remarque préliminaire : je vous conseille de ne pas lire les quatrièmes de couvertures des tomes 2 et 3 avant d'avoir fini les tomes directement précédents. Je ne sais pas pour le tome 3, mais je me suis fait avoir avec le tome 2. Il y a un méga gros spoiler concernant la fin du tome 1. Donc, faites bien attention et fermez les yeux 

     

    La première impression, c'est ce sentiment de nostalgie. Vous n'avez jamais eu cela vous ? Cette envie de redécouvrir la candeur du commencement juste avant que les choses tournent vraiment mal. Souvent, dans les sagas qui m'ont vraiment plu, je préfère les premiers tomes, car j'ai la sensation de découvrir l'univers que j'apprends. À partir du moment où l'auteur considère qu'on est assez proche et connaisseur des personnages, mais aussi des lieux et du contexte, il passe aux choses sérieuses. C'est donc cette impression-là que j'ai eue en commençant le second tome. Ce n'est pas une mauvaise impression de prime abord, mais un brin de nostalgie. D'autant plus que la fin du premier tome est très abrupte [SPOILER] après la mort de la mère.

     

     

    [LE RESUME CI-DESSOUS CONTIENT DES SPOILERS DU TOME 1]

    L’histoire suit directement la fin du tome premier. Après la mort de Gabrielle, la famille Miller est effondrée. Adélaïde encore plus, car l'amour impossible de sa vie est parti à la guerre, elle est enceinte, et son père refuse de lui parler. Il la renie. C'est alors que Nic, le vieil ami de la famille Miller propose un marché à Adélaïde. Il lui propose de l'épouser, car lui n'a plus d'espoir quant à l'idée de trouver l'amour. En proposant le mariage à Adélaïde, il sauve sa réputation, la protège par l'argent et son expérience de la vie et s'offre une agréable compagnie pour la vie. Seulement, malgré son amour pour Théo, parti à la guerre, Adélaïde au fil de sa vie conjugale, s'attache de plus en plus à Nic. Mais c'est la guerre et la réalité perd de sa substance. Les priorités de la vie changent avec la privation qu'engendre la confrontation en Europe. La peur et l'inconnu règnent.

     

    Dans ce second tome, nous retrouvons nos personnages du premier : la famille Miller, brisée par les événements de la guerre, Florent qui se rend de plus en plus compte de son talent dans la couture, etc. On découvre également d'autres personnages comme Marthe, Lucianne (belle-soeur de Nic,...).

    J'aime toujours la plume de Marie Laberge qui a le don de décrire des vies entières. Je suis vraiment admirative de ce genre de talent. Cela doit prendre énormément de temps et de cohérence dans l'écriture. En effet, le second tome fait environ 950 pages et le suivant en fait bien plus. Pour moi, cela représente une quantité énorme de travail. Je serais curieuse de découvrir combien de temps il lui a fallu pour écrire cette trilogie.

    Le petit souci, c'est que les choses sont comme ralenties à cause du contexte de la guerre. Dans tout le roman, je n'ai pas cessé d'attendre le retour des hommes au Canada pour que la vie reprenne son cours normal. Vous le devinez, il ne se passe pas grand-chose dans le roman. Seules les grosses révélations se situent à la fin du tome. Dans un roman de 950 pages, c'est un tout petit peu dur de tenir le coup. Cela dit, il s'en passe quand même des choses, mais celles qu'on attend sont longues à venir... (je ne peux pas vous en dire plus au risque de trop spoiler).

    Comme dans le premier tome, j'ai été contente de découvrir une période que je connaissais peu et seulement à travers les grands faits historiques qu'on nous rabâche en cours. Ici, la guerre on la vit à travers des outsiders, en dehors. Mais la guerre se fait tout de même ressentir. Il y a des rationnements, des réglementations, ... Et puis de plus en plus d'hommes partent à la guerre. Ce sont les femmes qui doivent prendre soin du pays et de son économie en leur absence. On a tendance à oublier ce pan de la guerre.

     

    Je suis tout de même un peu décue ce qui a fait le sel du premier tome a été vite mis de coté dans ce second opus. Je trouve que Marie Laberge a trop rapidement mis de cotés des élèments du roman 1 pour créer un nouveau contexte dans le second tome. Je pense qu'elle fera la même chose avec le troisième, vu comment le second tome finit.

    Bref, une chouette suite, pas à la hauteur du premier tome, mais quand même bien sympa.J'ai envie de découvrir le troisième tome, mais je n'ai pas trop aimé la fin de ce second opus. Je la trouvais un peu prévisible et trop violente à mon goût.

     

     

     

    [La saga]

    Tome I : [Gabrielle]

    Tome II : Adelaïde 

    Tome III : Florent

     

     

     

    Des liens pour savoir et partager

     

    [Chronique] Le goût du bonheur, tome 2 - Marie Laberge

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    Le goût du bonheur

    Tome 2 - Adelaïde

    Marie Laberge

    Pocket

    950 p.


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  • Comme vous le savez, ce rendez-vous du "C'est lundi, que lisez-vous ?" a été créé par One Person’s Journey Through a World of Books et repris du coté francophone par Mallou. Aujourd’hui, c’est Galleane qui s’en occupe. L'image du rendez-vous est également de la composition de Galleane.

     

     

     

     

    Coucou tout le monde, Comment allez-vous ce lundi ?

    Vous avez passé une bonne semaine de lecture ?

    Avant de vous parler de mes lectures, je tenais à m’excuser pour mon manque de présence sur le blog en ce moment , mais ces semaines sont particulièrement mouvementées et quand je suis au calme chez moi, je n’ai qu’une envie : dormiiirrrr  cela dit, vous pouvez également me retrouver sur ma [page Facebook] et mon [suivi lecture sur Livraddict]. J'y suis un peu plus souvent présente  

     

    C’est partir pour le compte rendu.

     

    Ce que j'ai lu

    Il y a deux semaines, j’étais plongé dans le second opus de la trilogie "le goût du bonheur" de Marie Laberge. Une chouette lecture, mais quand même assez lente à se mettre en place. Autant cela ne m’avait pas tellement dérangée dans le premier tome, autant j’avoue que j’ai eu un peu plus de mal de dans celui-ci.

     

     

     

     

     

     

    Par la suite, j’ai lu le premier tome de la saga "Gossip Girl". Une vraie débandade. Je n’ai pas du tout aimé. J’ai trouvé l’histoire inintéressante, les personnages débiles malgré une idée originale.

     

     

     

     

     

    Après ces lectures bof, bof, j’étais pas mal déprimée. J’avais plus vraiment envie de lire. Mais je me suis forcée et j’ai choisi « la sélection » de Kiera Cass. Et j’ai bien fait, car j’ai adoré. Je l’ai lu en une journée. J’ai vraiment hâte de lire la suite.

     

     

     

     

     

     

    En ce moment, je lis

    En ce moment, je lis "Enfermée", premier tome de Inside Out de Maria V. Snyder. Je suis à la fin. Je vais essayer de le finir d’ici demain. Mais pour l’instant, je ne suis pas convaincue. À voir si la fin m’emballe.

     

    Les Prochaines lectures

    Pour la suite J’avoue que j’hésite. Je n’arrête pas d’enchaîner les déceptions (hormi la selection <3). Demain, je rentre chez mes parents jusqu’à la semaine prochaine. Je vais ramener quelques livres, mais j’avoue que je ne sais pas trop quoi prendre. Je verrai bien, je vais essayer de prendre des styles différents.

     

    Bonne semaine livresque à tous 


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